Album: Sturm Und Drang (1997)Aurélia
[Poetry : Arnault de Stael]
[Music : Romarik d'Arvycendres]
L'édifice s'effondre
Et le ciel me condamne
A rejoindre la tombe
Que mes rêvent profanent
Je sombre dans l'étreinte enivrante du soir
Comme on noie dans l'absinthe le reflet d'un regard
Les flots lourds de la Seine
Accompagnent mes pas
Et le chant des sirènes
Me fait glisser vers toi
Elle s'élève lascive
Caressant les nuages
Puis d'un geste dérive
Pour éviter l'orage
Qu'elle amorce en moi
Réalité futile
Ô délivre-moi
De l'angoisse et du vide
Le rêve s'entrelace à la vie
Ma vie s'entrelace aux rêves
Souffrance, épargne-moi
Ô mon Amour
Que la mort soit douce, éternelle
Emmène-moi
Sous la nuit d'argent
Descend encor au plus profond
Ou même les nuits se fanent
Afin que d'un rayon diaphane
Au sein du néant sur ton front
S'éclaire un nouveau lendemain
Brûle tes larmes divin poète
La peine sera pour ceux qui restent
Ouvre ton âme et prend ma main
Souffrance, épargne-moi
Ô mon Amour
Emmène-moi
Sous la nuit d'argent
Viens !
Eurydice, un soleil s'illumine
Ténèbres...
Ô Béatrix, guide mes pas
Freya, divine reine
Je viens vers toi
Je viens vers toi
Aurélia
"Ô mort ! Où est la victoire ?"