ALI Parole de chanson L'impasseAli
J'garde mes amis près d'moi, un oeil sur mes ennemis animés d'haine,
d'animosité bestiale comme à la case départ de c'monde violent de la rue à son récital,
insolent on ne naît pas ainsi mais on l'devient vite,
tous veulent croquer dès que poussent les incisives.
Les caisses d'épargne s'braquent, vont direct au but ceux qui veulent gros,
la misère traque et s'esquive trop d'mon entourage l'ont encore aux trousses,
le crime est une impasse, à bout d'force certains espèrent que la terre s'ouvre d'une ultime secousse,
d'autres dans la foi se couvrent illuminés, des millénaires d'exemples n'ont pas suffi à retenir la leçon : le vrai pouvoir est ininterrompu,
éliminés un par un ceux qui prennent la vie pour un jeu, combien d'mauvais garçons au bout de l'hameçon.
Chacun veut son bien la bouffe, des sapes et une âme soeur, mais tout dérape dès qu'on en veut trop, le futur est agresseur. Insatisfait, toujours à amasser, la maille à pister, issu d'la rue la réalité où le diable est un passeur,
emmène sur l'autre rive, celle des illusions, celui du bif où la division est sa religion et puisque les démons agissent en légion, j'me dois d'avoir l'énergie d'une armée, et le mental en téflon.
Macson Escobar
On vit speed life saute les barrières
Ca finit par avaler la pilule par derrière
Y'a trop de projets avant même d'avoir dièzé
On se vouvoie plus alors qu'on n'a pas encore baisé
La tête dure comme un clou de cercueil
A grand V soit les keufs t'accueillent ou le deuil te ceuille
Speed, parier sur un cheval à trois pattes c'est trop bête
Ou mettre ses chaussures avant les chaussettes
Dans la vitesse le diable se régale
Cesse de causer avec des « si » on fait du ski au Sénégal
Ceux qui veulent gros maigrissent dans toutes les sections
Blanc, rabza, négro et telle est la sanction
On oublie vite la salat pour embrasser le scal-ap
La salade, montagne d'erreur on en fait l'escalade
Chacun son rythme, j'ai envie de bé-ger ramène un sachet Speed ou comment les rêves s'achèvent.
Ali
Speed, comme une impression de fin d'monde,
les mois ressemblent à des semaines les semaines passent comme des jours, les jours comme des heures,
les heures comme des minutes et les minutes comme des secondes.
J'apprécie le temps à sa vraie valeur dans la méditation et la salat.
Car mon époque est speed comme Krav Maga vs Pençak Silat,
comme la traversée du pont Sirat. Speed de la façon dont les embrouilles éclatent,
et quand le sang coule beaucoup s'en lavent les mains à la Ponce Pilat.
Addictif à la coke, les sinus se dilatent.
Speed comme Tokyo ou Bangkok, comme côtoyer l'illicite finir en banqueroute dans l'hram
l'amitié est tout un métier, tu l'comprends une fois qu'est passée l'arnaque.
Paris c'est plein d'mic-mac de ma banlieue à Porte de Clichy.
Speed comme la France sous Vichy, laisse la soif de pouvoir aux fachos ainsi qu'leur veni, vidi, vici.
Speed comme l'industrie, pour elle mon rap c'est des flingues et des ponchos, le son de Zapata.
A chacun son combat, certains veulent monter sur le ring, ne sont bons qu'à montrer les numéros d'rounds, dans le divertissement excellent comme Zavatta.