NoMoreLyrics - la base de données de paroles de tous les genres de musique et de beaucoup de paroles de musique du film
A B C D E F G H I J K L M N O P R Q S T U V W X Y Z #
English Deutsch Nederland Italiano Türkçe Russian Arabic Hebrew
Accueil >> Akhenaton >> La Cosca
Akhenaton

Parole de chanson La Cosca

Ma famille est sept fois séculaire, ancienne et insulaire

Entourée de mystères, et comme le Saint-Suaire

A l'aube de troisième millénaire encore on dit

La légende des trois cavaliers espagnols qui débarquèrent

Au large de Trapani, les usages d'une secte

Dans leurs têtes et leurs bagages amenés de Tolède

Et tout ceci n'est pas mythe, fou l'ignores-tu?

Le jour où mon sang a coulé sur un fil, je fus perdu

Je suis né en 1903

Au milieu des Vendettas, dans les environs de Caltanissetta

Où seuls l'honneur et la famille décident

Les bancs de mon école s'appelaient racket et homicide

J'étais un pauvre paysan, gardien d'un Latifondo

Pour la criminalité, oui la Sicile a bon dos

Mais quand même, comment expliquer

Que des culs-terreux ont régit l'économie d'un pays entier

J'ai envoyé des tas de types au caveau

Ainsi je fûs soldat dans la puissante Cosca des Salvo

Puis j'ai loué mes services un peu plus au Nord

En 22, j'étais à Bagheria dans la Conque d'Or

Pour rappeler à l'ordre ceux qui ne payaient rien

Et taxer leurs biens aux propriétaires terriens

On peut trouver ça monstrueux

Mais tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour être heureux


REFRAIN:

Tu appartiens à la Cosca

Ton sang appartient à la Cosca


Puis les fascistes sont arrivés au pouvoir,

Pour les deux décennies noires

Avec le désir d'envoyer au placard

Les menbres de l'honorable société

Les hommes de ma tradition fûrent chassés, arrêtés et enfermés

J'ai vite décidé de m'exiler en Tunisie

Pour fuir la répression de préfet Césare Mori

A Tunis, il y avait déjà beaucoup d'italiens

Donc venu sans rien, j'ai dû m'accaparer des biens

Les familles s'étaient reconstituées

Les clandestins de Sicile réclamaient des pécadilles pour tuer

J'ai vite eu sous mes ordres une armée

Mes affaires ont prospéré jusqu'à ce que le gouvernement français

Eut signé mon acte d'extradition de Tunis

J'ai fuit, vers Le Havre puis les Etats-Unis

Là-bas en 43, j'ai lutté

Contre les sabotages des agents philo-nazis

On a collaboré avec le gouvernement

Pendant quelques années jusqu'au jour du débarquement

Ils nous ont renvoyé l'ascenseur après quelques mois

En installant dans les mairies des gens de Cosa Nostra

La collusion entre Mafia et partis politiques

Etait à son comble, pire c'était une logique

Ceci marqua d'une pierre blanche ainsi

50 ans d'emprise totale de la Mafia sur l'Italie


REFRAIN


Grâce à mes relations, dans les sphères de l'Etat

Je fûs acquitté, pour un contrat, par un certain magistrat

En 57, j'étais incarcéré à l'«Ucciardone»

Mi-58, je travaillais dehors à Corléone

Les naïfs, comprennent-ils qu'en un an de prison

Ou dix ans de liberté on a les mêmes connections

C'est dans ces années-là que l'économie a changé

L'honorable société s'est vite adaptée

D'abord le trafic de drogue, l'assassinat de femmes

Aujourd'hui il vendent même des organes

Et comme pour liguer tous les délits impunis

En 70, la criminalité s'est réunie

Il y avais là, des types de Campanie: de la Camorra

Et ces putains de balafreurs cruels de la 'Ndranghetta

De Bari, le Sacra Corona Unita

Et je faisais partie des gars venus de Cosa Nostra

Peu à peu, se creusait un vide entre

Eux, leurs objectifs et moi et mes principes

Cinq mois après j'avais tout raccroché

M'étais barré dans la montagne pour me cacher

Et voilà donc vingt ans qui sont passés

Je suis resté discret et n'ai jamais balancé

J'ai quatre-vingt piges et des nouveaux changements politiques

Me font comprendre que mon âge est critique

Dehors, cette moto m'inquiète

Ce soit-disant postier porte des lettres? Il guette

Ils ont encore moins de respect que je pensais

Peut-être des nouveaux gars de l'organisation appelée Stidde

C'est terminé, alors pourquoi ne pas en rire

Sortir cette tête qui vaut 600.000 lires

C'est dérisoire, à dix mètres se tapit

Une armée de Guappi, tout ça afin d'éliminer un papi

Dernier mot, dernière lueur dans mes yeux

Je me suis trompé, je n'ai jamais été heureux, je dois sortir




Toutes les paroles sont la propriété et le copyright de leurs propriétaires. Toutes les paroles ont prévu des buts éducatifs seulement.
Copyright © 2003-2017 No More Lyrics .net