BANDES ORIGINALES Parole de chanson J'Voulais DireA ceux qui m'appellent enculé, j'voulais dire
Qu'la première fois ou ma main a touché un mic, j'voulais rire
J'avais 15 ans à peine j'crois
C'est drôle c'qu'un môme croit, l'rêve,
Une grosse croix sur ma vie plus tard,
Voir ceux qu'on aime, plein d'soucis, ça fait trop d'peine
Et comme les peines ne viennent pas seules, j'revois ma tante dans
L'bus, visiter son fils, purger une lourde peine, mes camarades d'classe
Le mercredi au catéchisme, l'église, la place
Mon frère et moi, on faisait du vélo en face, de famille rouge
Mon grand-père n'a jamais cru en Dieu
P'têt Dieu lui a volé ceux qui l'aime le même jour, lui laissant qu'une paire d'yeux
Perdu parmi les immigrés d'Naples et des environs du Vésuve
On s'contait les vies violentes, des darons crucifiés comme Jesus
Traumatisé, 12 ans au bar tabac, visages découverts
P38, explose la tête visée, d'sang tout couvert
Moi bouche bée, virage dans l'passé, c'jour la j'compris tout,
En regardant les autres s'conduire comme s'il s'était rien passé, merdé
Instinct d'voyage s'virer d'là
Loin des histoires d'jeunes assassinés l'jour de leur mariage, c'est
Dingue putain !
Si là j'crache l'venin, , tas d'rimes en pipeline
Du Freetime, au son d'mon walkman, j'répétais halftime
Aux soeurs qu'jai traité mal, j'm'excuse t'sais,
J'avais rien à offrir, sans amour, juste un autre jour à souffrir rien d'plus
Juste un autre jour à s'faire chier à mourir comme d'hab
Et là, j'fais pénitence cloîtré dans mon lab
J'revois des potes d'avant, j'parle des p'tits, eux m'parlent de Rolex
Puis l'silence, on regarde la montre, même si on se sépare
Disons qu'on reste collègues, ex-frères de fait, la vérité
Aujourd'hui, j'crois qu'on a plus rien à se dire c'est bête
Adulte à 9 ans, j'ai fumé ma jeunesse, là j'nie regretter
Cette perte j'nie, mais j'compte 7 ans de gâchis et tant bien que mal j'me
Dresse, le stress de moi s'emparant, sans guide, sans parents
J'm'suis tellement effacé que j'en suis devenu transparent
J'voulais être comme eux, draguer les minches
Craquer les francs devant, mais l'vent, mes potes braquaient les riches
Sans sentiments, d'naïf à méfiant, d'méfiant à paranoïaque
La rue plus la paraffine, t'rendent trop nerveux et l'estomac plein d'prosac
Avec les filles j'ai foiré aussi, tu vois l'problème
A force de fréquenter les clebs, tu crois qu'ces connes t'arnaquent ton pollen
Quand elles attendaient de moi un peu d'passion j'comprenais pas
Y'avait dans l'magasin que stress et pression
A traîner là où les patates s'perdent on encaisse bouche close
Et la vision s'déforme on rêve des cieux là où on s'engraisse couche rose
Puis on s'trouve où les ennuis sont, l'démon s'amuse
Marseille la nuit, c'est comme avoir sa figure devant un anus
Quand ça arrive, ferme les yeux, essaie de rigoler
Parce que le pognon te rend pas la santé qu'cette vie d'chien t'a volé
Parfois j'ai des nausées et des soirs ma poitrine s'comprime
C'qu'il faut comprendre ? ou prendre des comprimés faut croire que je déprime
J'te jure j'flippe, comme j'ai flippé qu'cette fois sauvé par la veine
Ce putain de soir d'été où ils m'ont tiré d'sus au Mag 10
Moi j'veux vivre peinard, mais j'traîne, c'vecu l'boulet, les barils pleins
D'moulaya qu'j'ai vu, c'est pas en écrivant que je les aient trouvé
Ca c'est Chill, 30 ans, pas d'bluff, lyrix de daron, clap
Histoires vraies, action, pas l'invention d'fanfarons du rap
Famille dure, on vit d'vant des exemples durs, on a pas l'choix
Sous les jets d'pierre, j'ai porté cette zique, c'est mon chemin d'croix
Quand j'tends la main franco, j'tends la main d'bon coeur, frère si
J'suis si gentil, c'est qu'j'ai vu trop d'gars qu'l'bliss, blesse dans l'coeur
Trop d'gens qui portent le mal, comme j't'apporte cette nouvelle
J't'apporte mon coeur ouvert, comme des faux frères t'apportent leur poubelle en prose,
Frimousse de p'tit gars maigre solitaire
A l'origine solidaire
A goûter l'miel trop d'frères attrapent le vers solitaire