COMPILATIONS Parole de chanson Fin de lutteLe bleu encercle mon camp, décime mon clan
Je parle pas du rouge, je serais pas la victime
Le blanc noircit les rangs, auteur de plusieurs crimes
Des siècles d'esclavage, de rage, de violence, de haine
Pour m'éduquer, enculé, et toi tu regardes assis devant ta télé
Alors tu es qui pour me juger ?
Quand ton fils est un travelo, que ta fille court
Dans la rue pour sa dose, accroc à l'héro
Je suis négro et fier, même quand tu ris dans tes bureaux
Alors hisse bien haut ton putain de drapeau de fachos
C'est peut être celui de la saleté,
Un pays d'enfants gâtés, mentalités ratées
Avec Marianne qui représente les ânes bâtés
Comment je peux aimer celui qui me déteste, me vexe
Me poursuit pour la couleur de ma peau
Mon sexe, quoi tu as un complexe ?
Pour elle, t'occupe, j'utilise plusieurs latex
Je la kill tranquille, ne fait pas d'bille, le contact est facile
Parce qu'elle veut goûter à la différence
C'est pas ma faute si elle y trouve son compte et me colle
Maintenant t'es choqué, cette fois je joue le sale rôle
Comme vous quand vous plaisantez :
"On rigole, on rigole ", bande de folles !
Refrain (x2)
Mr R
Est-ce que ça te gêne ce que je te dis ? Oui
Mais quand Jean-Marie le dit, y'a pas de soucis
Est-ce que ça te gêne ce que je te dis ? Oui
Non, quand Jacques parle de l'odeur et du bruit
Tu es sous terre, faut que ça cesse
Mais est-ce la peur du noir qui stresse
Pousse le céfran à voter SS ? On peut se taire ?
Faut que ça cesse, mais est-ce la peur du noir qui stresse
Pousse le céfran à voter SS ?
Le journaliste, son hobby c'est de parler de fléau,
C'est pour ça que la phobie fait de vous des xénos-phobies.
Nombre d'entre vous sont atteints de négros-phobies
Aimeraient m'appeler tobby
Et puis ce qui se passe c'est que le mal a pris place dans la société
Son but c'est qu'on se casse et laisse la place aux " Pierre-André "
Du coup on nous "close", de peur qu'un jour, on ose
On nous impose des cerbers, des mercenaires, de peur que ça n'explose
Mais la révolution risque d'exploser là où on ne l'attend pas
Là où les gens sont organisés, ont des avocats
Assez de mal pour arroser les fonctionnaires de l'Etat
Et faire taire ceux qui comme moi élèveraient un peu trop la voix
On risque d'être pris au dépourvu si on n'prend pas le dessus
Sa force c'est qu'on le laisse faire, donc il nous marche dessus
Faut rien attendre de l'Etat, car tu sais bien
Que l'État pense tout bas ce que lui crie à haute voix
Refrain (x2)
Mr R
Kertra
8 heures, la bab-tou se lève et ne se lave pas
Plaques de gel, sur ses cheveux gras, prêt pour vailletra
Dissimule son odeur nauséabonde
Et s'innonde de parfum bon marché pour bluffer le monde
Sort, été comme hiver, de la neige sur les épaules
Les pellicules pullulent, s'accumulent
Du coup le blanc frôle la peste et le choléra
Cet enfant de Satan verra
Le prix de sa déchéance hygiénique quand Dieu se vengera
Les propos sous-jacents de tous les céfrans
Comme quoi les nègres apportent avec eux les fléaux puissants
Sont une façon classique d'accuser pour ne pas se faire accuser
Je ne pense pas abuser quand je dis qu'ils ont bien rusé
Ils peuvent tuer des contrées reculées d'Afrique, avec une simple grippe
Leur virus s'agrippe aux tripes des Autochtones
Qui ne connaissent pas d'histoires de santé et périssent
Victimes de l'arme biologique dont le blanc est doté
En vérité mes frères, les ténèbres ont la peau claire
La pureté est sombre comme la peau de mon père
La solution c'est de rester noir et dans sa galère
Pas se mélanger aux blancs pour éviter les lames de l'enfer
Tu me paraîs choquer, je voulais juste me mettre dans la peau de Le Pen
Pour celui bloqué, maintenant imagine qu'un jour
Les noirs viennent de cette façon rétorquer. Où va-t-on ?
Pose toi la question plutôt que de te moquer !
Refrain (x2)
Mr R