DONTCHA Parole de chanson Les bords du fleuveRefrain
La couleur de ma peau va de la terre jusqu'au ciel
Quand j'rembobine ma mémoire, ce que je vois c'est la savane
Étant petit ce que j'voulais voir c'était des gratte ciel
Quand j'ouvre les yeux, ce que je vois c'est mes re-frés en cabane
J'ai grandi sous l'ombre des palmiers au bord du fleuve Zaïre
Ou les mines de diamants par centaines on voit jaillir
Flaottais sur les pirogues taquinant le courant des rivières douces
Obnubilé par l'envie de voir des sirènes d'eau douce
Petit muni Petit muni d'une catapulte j'aurais tué un croco
Assommé un félin par des lancers de noix de coco
Les contes sorciers nourrissaient mon esprit d'enfant fragile
Couvé sous un toit de paille couvrant hutte en argile
Des sentiers de terre reliaient forêts, champs et collines
Bercés par le chant républicain non celui des Stones Rolling
Mes frères stoïques épiderme de la peau endurcie par le travail
Sous la chaleur, seul le vin de palme adoucit
Les mains des jeunes de 20 ans ridées avant l'âge gars
L'espérance de vie du peuple étant celle du Moyen-Age
Amoureux d'un pays vert ou l'océan était ciel
Aujourd'hui quand je lève la tête ce que je vois c'est des gratte ciel
Refrain
Certains disent que l'noir c'est la couleur des gens opprimés
Moi, je vois rien, je suis dans le 1.9. station de métro crimée
Où chacun se plaint en s'disant putain les temps sont durs
Imbécile à l'heure qu'il est les miens crèvent sous la dictature
L'homme simple disparaît, l'artificiel s'est instauré
On veut stock, guns à pompe, gourmettes d'or et bagues dorées
Deux soldats de mon escadrille s'en mordent les doigts en cabane
Peut-être maintenant comprennent-ils mieux ce qu'est le sucre de canne
Même si l'arbre grandit, les racines resteront omniprésentes
Dans l'monde moderne, j'suis MC mais le vert / rouge je représente
Les temps m'permettent plus de pouvoir respirer mon oxygène
A paris, je suis en apnée, ce qui me reste, c'est mes gènes indigènes
Je parlerai pas de ce qui se passe chez moi tout est rasé
Dans ce monde de géant, toutes les fourmis sont écrasées
Entre ici et là-bas, peux tu me dire quel est le juste milieu
Refrain