Fabe Parole de chanson Stupéfiants...Stupéfait ça se voit dans tes yeux quand tu flippes
La vie c'est pas du ciné, pas un jeu, pas un clip
Les types, à 17 ans comme des pits se tapent
J'étais comme ça j'me voyais pas mais ce n'était qu'une étape
Sois pas stupéfait aujourd'hui c'est normal que je kiffe
Jusqu'ici la vie ne m'avait donné que des coups de griffes
C'est grave, comme un dépucelage dans une cave
La vie a fait de nous, non des hommes mais ses esclaves
On s'lave, on bosse, on s'demande pourquoi on s'lève
La vie c'est comme l'école, j'suis comme le mauvais élève
C'est naze, partir sur de mauvaises bases
Dans ce bi, faut faire preuve de force et de maîtrise
La crise, en gros y'a que notre estomac qu'ça creuse
L'état nous la joue « massacre à la tronçonneuse »
Qu'est ce que tu veux que je te dise, nombreux sont ceux qui se taisent
Avons nous la poisse est-ce tous les jours vendredi 13
On expose nos thèse
Explose, on s'expose et on s'impose même s'il veulent qu'on s'taise
La scred écrit pendant qu'ils se reposent, pas d'foutaises !
On attend pas après ce qu'ils proposent
On a nos solutions à chaque problème posé
D'abord on en a causé, ensuite on a osé
« Pousse la basse, faut que la France entière elle balise » on lui fera à l'envers avant même qu'elle ait analysé
Pour ça chaque force est bonne à canaliser même si scred comme un dékis en banalisé
Il faut qu'on s'aide nous-même, il faut qu'on plaide nous-même, on a tant d'rêves à réaliser.
Faut pas qu'on crève sans voir nos projets finalisés pas d'trève, on y va tu sais...
Refrain : Quand j'dis « on », j'dis « nous », j'parle de ceux qui sont concernés, pousse la basse faut qu'la France entière elle balise.
Quand j'dis « souvenez-vous », j'parle de ceux qui nous ont bernés, on bosse, afin de s'infiltrer dans ce biz
Quand j'dis « vous, tenez-bon ! », j'parle de ceux qui sont enfermés.
Du son maison pour les hommes libres et ceux en prison.
Quand j'dis « action », j'parle à ceus qui vont leur donner,
Une cargaison de rimes sur ce système que nous méprisons...
Qu'est que tu veux qu'j'te dise à part que Paris a le blues
Dur pour un arabe demande à Bourras ou Debbouze
Qu'est ce que tu veux qu'j'te dise à part que Panam a les nerfs
Mon quartier c'est cramé c'est pas une station balnéaire
Qu'est ce que tu veux que je te dise, ils disent que c'est l'étranger qui gêne
Qui vient sans papiers et qui leur bouffe leur oxygène
Ils diront sans pitié que le problème il vient des jeunes
En casquette et en jean fumant des sticks de marie jeanne
S'acharnent, ainsi, les événements s'enchaînent
J'ai l'impression ici, d'être comme un esclave sans chaîne
La haine grandit encore autour de nous ça s'agite
J'suis vénèr' comme un client qu'aurait pécho du sale shit
Alerte, ici , la police assassine, la loi c'est eux pas moi donc j'vois ça comme un sale signe
Ça saigne, ici, toujours les mêmes qui pèsent
Avons-nous la poisse, est-ce tous les jours vendredi 13
...
On était là
Vue, hors de portée
Nous aussi on prend des notes
Mais elles tiennent pas sur leurs portées
La rage de dire on va l'exporter
Sache que même si on reste en France
On emmerde les fafs comme un produit importé
En fraude, sans taxe sur la valeur ajoutée
Perds pas ton temps à douter c'est ce qu'on pense que t'as écouté « c'qu'on c'est c'qu'on vit »
Parfois ils passent à côté
Personne nous fait la passe, c'est pour ça qu'on est dégoutés
Y'a pas d'leader, chez scred, pas d'lèche aux videurs
On regarde devant sans oublier les rétroviseurs
On va de l'avant, même si on est pas savants
On en sait trop pour se taire sinon ça ferait longtemps qu'on serait gangsters
Au fait, on est pas que des posters, si tu kiffes nos concerts, c'est qu'on se bat contre une atmosphère austère.
Maintenant, tout le monde les mains en l'air.