Fredericks, Goldman et Jones Parole de chanson Des viesÇa fera un avocat, peut-être un notaire
Tradition de famille, du côté du père
S'il a des problèmes pour aller jusqu'en fac
Il ira quand même y a des boites à Bac
Période rebelle entre quinze et dix huit
Il dira des gros mots, il fumera du shit
Passage à l'acte : une amie de sa mère
Il aimera les docksides et Mark Knopfler
La sœur d'un voisin, flash, on s'aime, on se noce
Auto, un enfant trois quart, roulez carrosse
Maîtresses, plusieurs, pas de plaisir sans gène
Divorce, quarantaine, pour la même en plus jeune
Des vies, que des vies, pas les mieux, pas les pires
Des bas, des hauts, des cris, des sanglots, des feux, des désirs
Du temps qu'on aura cru saisir
Mais que restait-il à écrire ?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à choisir
Il sera chanteur de rap, joueur de basket
Boxeur, sprinter, G.I. peut-être
S'il n'a pas l'étincelle, mort ou dealer
Rien d'autre au menu de son quartier, sa sœur
Probablement mère à quinze ans, classique
T'échappes à la police, pas aux statistiques
Autre enfant de la rue, né de père inconnu
Qui de bien entendu, compris ? On continue
Des vies, que des vies, pas les mieux, pas les pires
Des bas, des hauts, des cris, des sanglots, des feux, des désirs
Du temps qu'on aura cru saisir
Mais que restait-il à écrire ?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à choisir
De vrais oublis de faux souvenirs
Des coups de sang, de cœur et souffrir et rire et plaisir
Des parties qu'on aura cru jouer
Lesquelles n'étaient pas programmées ?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à écrire
Du temps qu'on aura cru saisir
Mais que restait-il à écrire ?
Des vies où l'on aura eu peu, si peu à choisir