Fredericks, Goldman et Jones Parole de chanson FrèresJe viens des plaines
Je suis des montagnes
Ces terres-là sont les miennes
Ce sont nos campagnes
A nous depuis la nuit des temps
Nous y étions avant
Nous combattrons pendant 1000 ans
Jusqu'au dernier sang
Les mêmes cris, mêmes discours
Les mêmes dialogues de sourd
Contraires et semblables aussi
Identiques au fond de la nuit
Frères, la même jeunesse, même froid sous la même pluie
Frères, mêmes faiblesses, la même angoisse aux mêmes bruits
Frères, frères de pleurs, frères douleurs
Du même acier dans les mêmes ventres déchirés
Je reçois des lettres
Chaque semaine,
Les mères s'inquiètent
Elle font des prières
J'ai une photo de ma femme
J'ai aussi le goût de ses larmes
Après, quand tout sera fini
Quand la victoire aura souri
Après, la vie la belle vie
Bientôt quand tout s'ra fini
Frères, mêmes tremblements, même peur et même fusil
Frères, mêmes talismans, même alcool pour un même oubli
Frères, frères d'instant, frères d'histoire
Gravés sur la même pierre glacée sans mémoire
Frères, même anonymat, frères d'absurdité
Frères, frères d'attente au fond des mêmes tranchées
Frères, frères de sang, frères de mal
De pulsions libérées du fond du même animal
Du même animal.