JOHN GALI Parole de chanson Un peu plus égoïsteREFRAIN :
On a qu'une vie à vivre, on la vit comme ça.
Quand je pense à moi, c'est pas forcement à toi.
C'est un monde froid, c'est chaqun pour soi.
Haut et bas, un peu plus égoïste à chaque fois.
On a qu'une vie à vivre, on la vit comme ça.
Quand je pense à toi, c'est à moi tout bas.
C'est un monde froid, c'est chacun pour soi.
Haut et bas, un peu plus égoïste à chaque fois.
J'regarde le monde avec une loupe, j'me dis qu'on se loupe.
On pense qu'à nos gueules, moi l'premier,
c'est devenu comme un reflexe.
On peut pas l'changer, autour de ça merde,
si je l'ai déploré, j'ai pas bougé.
On braille, on braille, mais peu de rappeurs sont engagés.
La faute à la France ou aux mentalités,
la solidarité s'arrête derrière une vitre relevée.
La vraie misère se voit sans mendier.
La vraie détresse s'entend sans crier,
j'te parles pas du Téléthon, en globalité.
Trop occupé à lapider Dieudonné,
on néglige les squattes enflammés,
mes compatriotes, cracher 130€ pour dédommager,
je t'avoue avoir été choqué,
cinq minutes après j'ai tout baisé.
Merde ...
(REFRAIN)
J'aimerais representer ma communauté.
Prendre part aux manifs mais
je suis trop occupé à me construire
une chanson que j'ai trop chanté,
une vie en chantier, intoxiqué des euros,
j'pense qu'à banquer.
Pendant ce temps, en Lousiane, des frères sont tués.
Pour quelques courses la télé crache des insanités sans même censurer.
Révolté mais réservé, j'me contiens, écoeuré face aux news,
trop de gens en chien et j'le vois bien.
Mais rien ne passe avant les miens,
c'est comme une guerre, c'est collatéral,
en même temps j'ai un coeur et j'ai mal.
Chaque jour est un tsunami, que tu sois rebeu, cain-fri, noi-chi,
la liste est longue, autant qu'une vie,
merde ...
(REFRAIN)
Quelle méthode Kärcher peut balayer cette merde ?
Trop d'incarcérations, d'émissions des associations,
peu de solutions.
L'émotions d'un Sidaction, zappé dans l'action.
Une vue en prime-time,
j'peux me regarder dans la glace contenant toute réaction
Comme toi, comme lui, aujourd'hui,
j'vis ce putain de siècle mode égoïste,
place le resto avant le coeur,
enfoiré à toutes heures,
bribes de ma conscience,
l'altruisme sous silence,
j'avance pourtant autour y a urgence.
Au nord, au sud, à l'est, à l'ouest,
la misère n'a jamais eu besoin de passeport.
Juste une autocritique, d'un fait universel,
qui part de notre sol et ne connais pas d'échelle
ni de boussole, d'ailleurs ...
(REFRAIN)