Jean-François Dubé Parole de chanson La rue des oblatsOh! Ramenez-moi,
ramenez-moi sur la rue des oblats,
chercher les parties de moi qui traînent encore la-bas,
devant chaque maison, sur chaque perron,
chacune des dalles de béton...
Oh! Ramenez-moi sur la rue des oblats.
Oh! Ramenez-moi,
ramenez-moi tout près de ces gens là,
tout près des enfants, des pompiers, des marchands;
m'imprègner de leurs histoires; tu sais qu'on raconte
qu'Alyse Roby vivait ici...
Oh! Ramenez-moi sur la rue des oblats.
Vis-tu toujours à notre ancienne adresse?
M'accueilleras-tu au moins par politesse?
Y a-t-il autant de neige l'hiver?
Autant de feuilles mortes dans le vent?
Autant d'amoureux quand vient le printemps?
Oh! Ramenez-moi,
ramenez-moi sur la rue des oblats
aux odeurs sucrées de l'usine de tabac,
où l'église sonne les heures,
où tous les sens touche au bonheur
Oh! Ramenez-moi sur la rue des oblats.
Oh! Ramenez-moi,
ramenez-moi sur la rue des oblats
avec toi assis sur la véranda.
Même si j'assume ce que j'ai fait,
je ne me le pardonnerai jamais;
j'ai brisé ce qu'il avait de mieux en toi