KOHNDO

Parole de chanson Amour Et Peines

J'ai comme la douleur tatouée dans le coeur, et l'avouer me pousse à rester résigné quand je fixe le même trou, le même flou. Le même gouffre s'ouvre quand je souffre, et dans la douleur de mes peines flotte comme la déveine. Flotte dans mes veines, face à toi, moi frustré. J'ai rien à dire, ma voix comme des pages illustrées. Infiltrés, nos coeurs fixes dans nos corps, nos peurs frappent, nos coeurs fixent nos remords à force d'attendre, prétendre. Qui peut oser comprendre les femmes, comprendre l'emprise de leurs charmes ? Je reste aliéné à l'amour, chaque jour m'est pénible. Pris pour cible dans le gris, tes yeux me font vivre. A chaque minute, chaque jour que le ciel débute, à chaque minute, chaque fois pour toi je médite. J'ai l'amour et la passion pour ton corps, ton esprit et l'essor qu'il génère en moi, et l'effort me transporte. Face à toi, moi, inerte, mais de loin t'es dans ma pensée comme ces mots que je disserte.

Amour et peines, douleur et gènes

Ne suis-je qu'un homme élevé dans le bitume, que la douleur écume, que le passé inhume, que l'avenir résume à, sans âme, errer dans l'ombre sans amour et vide car sans guide. Personne ne vit au sein des bas-fonds. Dangereuses liaisons chaudes entre l'Enfer et moi, sans toi. J'enfreignais le code et rejoignais les quotas love. J'ai des preuves que ma vie a changé, juste je résiste et persiste seul, erre dans le droit chemin. Pas un regard, pas une vision pour moi, pas même un battement de cil, juste "non" dans ta voix. Je crois que y'a comme une tragédie, un fossé entre nous, c'est dit, c'est comme si le jour et la nuit ne faisaient qu'un. J'erre dans le néant, délaissé du séant, délesté des sentiments, j'ai dans les yeux l'océan.

Amour et peines, douleur et gènes

Les murs de la cité paraissent vides sans ta présence. Fluides, les types speedent et y'a plus rien qui bride mes élans. Manque d'éléments, sans toi, là ressortent mes démons. Rage de dément, j'ai pris un coup de vent, clac. Chaque matin je met mon sac et déteint le cadre. Les claques se perdent tant c'est la merde au sein du ghetto : plaques de béton, flaques de pisse ou portes en laiton. Craquent mes notions de paix, je sens que mes nerfs lâchent. Y'avait que toi pour m'apaiser, hélas, comme un soleil dans la masse, comme une vie dans l'asphalte. J'amasse ton souvenir, entasse ta vision dans mon passé - même les plus percutants des chocs viennent à passer. Les plus durs en prennent, les plus faibles en prennent, chacun de nous connaît la douleur que nos échecs entraînent.

Amour et peines, douleur et gènes