KOHNDO Parole de chanson J'arrive PhatJ'apparais prédominant, produit des temps, banni des clans, je claque trop d'enfoirés le nécessitants. Sorti des rangs, les nazes je laisse loin, tu pèses rien, t'es juvénile, dans le son novice t'as pas de style. Du coeur des battants, du feu des plus grands, de l'âme des titans, ce que tu prends c'est intense comme l'offense que je dessine. T'es stérile, moi fertile, tantôt versatile, j'suis subtile. Comme un lion, jusqu'au Zion, je donne des coups de croc pour les faux qui parlent trop. Je te vois, yo, combien ont pointés le doigt, combien de fois t'as pris le contrepoids de mes exploits ? Certains pensent que je refuse la lutte, je percute le but, y'a trop de fils de pute. Voici venu le temps de la vengeance, ton engeance j'élimine, à coup de gueule l'ambiance. J'ai plus d'élégance et d'intelligence que toi d'éloquence, tu vois ma présence, j'éclate tes défenses. Il est temps que tu reprennes des cours, fils, sur l'édifice y'aura qu'un roi c'est l'artiste. Hey yo ! check mon résumé, si des gros coups se p
erdent, hors de la merde il faudra t'exhumer. Est-ce que t'as compris le truc, yeah, est-ce que t'as compris le truc ?
Moi et mes gars on est la crème, et quand le micro on manipule c'est pour être maîtres, y'a pas de lézard. Dans mon turf j'assure le biz, dix ans que je rap, tu sais pourquoi j'arrive phat.
Plus rien à foutre, j'ai pris le mic en otage, mec. J'ai minuté le beat, j'en fais baver les barges, mec. Eviter le minimum de bassesses au maximum, chercher à comprendre pourquoi je brûle quand j'arme les formes. J'viens à la messe pour annoncer ton deuil, si t'es chef voici un texte en guise d'humble cercueil. Choisis, tu veux mon mic, donc t'es MC ?! Brandis ton épitaphe haut, et même si tu penses être vrai soit prêt, soit très pieux, et donc prie avant de voir Dieu. J'ai tant de raisons d'être haï, tant de foireux ébahis, tant de personnes à prendre, trop d'enfoirés dans les taillis. Trop se plaignent, trop geignent, trop me craignent, trop me maudissent et médisent tant je les malmène, tant je magnifie le beat pour l'éternité. Yeah, moi et mes gars on tue tes vanités.
Moi et mes gars on est la crème, et quand le micro on manipule c'est pour être maîtres, y'a pas de lézard. Dans mon turf j'assure le biz, dix ans que je rap, tu sais pourquoi j'arrive phat.
Accouche du verbe, corps forcé, mon texte : une obstétrique. Les rares formes d'hommes qui supportent deviennent statiques. Mes rimes dansent, frappent et les claques imprègnent ces triques, les crânes viennent se casser et canent, les mecs répliquent : "Pitié, achève nos corps", demandent pitié. Héritier de la force, je plane là à six pieds. L'épée de Damoclès sur ton stress pointe, la même teinte sombre dans tes enceintes. Recré l'hécatombe, Kohndo dans la pénombre, la mort subite donne, provoque l'exit, sonne comme le glas. Le gardien du style interviens dans les instincts basiques, violent comme un vaccin. Magnétique, j'attire par mon essor, j'ai l'art de maîtriser la technique, marque mon point fort. Tu voulais quelque chose de pur, voici ma voix, ce texte initie mon combat.
Moi et mes gars on est la crème, et quand le micro on manipule c'est pour être maîtres, y'a pas de lézard. Dans mon turf j'assure le biz, dix ans que je rap, tu sais pourquoi j'arrive phat.