LA BOUSSOLE Parole de chanson Destins CroisésC'est le genre de type qui aimait déconner,
Avec ses potes, devant les meufs sort son bleuf, frime bien, joue les gros bonnets,
Il les embobinné, en plus de ça, mithonner,
Si il faut promer la lune pour les cartonner,
Dès qu'elles veulent moyenner, pas de télomé,
C'est la cave, d'toute manière, du prix des 'Tass tu s'ra couronné,
A la parade, joue le daron pour mieux sanctionner,
Sa soeur espionnée, bastonnée et puis cloisonnée,
Si il pouvait Wallah, il s'rait emprisonné,
Disproportionner, j'demande à Dieu de le pardonner,
Un soir dans le hall, un d'ses potes lui a téléphoné,
Y'a du plan à l'hôtel, une meuf qui se fait tourner,
On a dit non, Y'avais moi, Ibrahim et Coné,
"Bande de bouffons" voila le genre de discours qu'il tenait,
Arrie sur place, baisse son froc, commence à donner,
Puis au premier cri, c'est sa oix qu'il reconnait,
Avec sa soeur nez à nez, il a pris le chemin erroné,
Pète un cable et c'est le sum qui ient dominer,
Tue sa soeur de ses mains, on a pas pu le raisonner,
Le soir même sur sa tombe, son clock a détonné...
On était parti pour s'aimer d'un amour poursuivi,
Amoureux depuis l'école, étaient Yvan et Sylvie,
Rien d'ombrageux au dessus de leurs têtes,
Un mariage heureux célébré par le prètre,
Yvan est si bon que Sylvie en fait sa vie,
Une image de bonheur que le monde entier envie,
Mais à l'origine du proverbe "Gentil n'a qu"un oeil",
Il y a Yvan, sa bouteille et son fauteil,
En effet, Yvan est plus que violent,
Quand il abuse de la boisson son amour deviens brûlant,
Un alcoolisme innavoué subit par ses proches,
Qui lui coût'ra son boulot et le creux de ses poches,
Sylvie peut confiante lui annonce qu'il sera père,
D'un garçon qu'ils appeleront comme le père,
Yvan est aux anges et pour fêter rempli son verre,
De sa réaction c'est sa femme qu'il perd,
Voilà dix ans que Sylvie vit isolée,
Avec petit Yvan, le fils d'un mari désolé,
Et ils altèrnent le garde, se comportent en bons parents,
Petit Yvan n'a pas de problèmes apparents,
Mais il sait très bien quand son père a le sommeil,
Les cicatrices de sa mère par les tessons de bouteilles,
Ces derniers temps, Yvan et Sylvie se querellent,
Chez qui ira petit Yvan le soir de Noël,
L'enfant veut la mère mais le père se fout de la mère,
Il lui frappe le isage et l'histoire dégénère,
"Tu m'as volé mon fils durant dix, ce soir il est à moi que tu le veuille ou non",
Il la frappe et le sang sort de sa bouche,
Sylivie perds connaissance et sur le sol se couche,
Mais petit Yvan a le coeur rempli de haine,
Il recharge son fusil et abat son paternel...
(détonnation)
Lui (lui) c'est un jeune Beur (jeune Beur) issu d'un quartier sensible,
Elle (elle) d'un autre genre, d'un autre lieu bien plus paisible,
Lui (lui) n'a plus d'école, n'a pas de goal, n'a plus que le ide,
Elle (elle) n'a pas de potes mais a les poches pleines de liquide,
Lui (lui) vit en famille dans un deux pièces à six,
Elle (elle) seulement à trois dans une immense villa de riche,
Lui trime, Elle part, Lui crie, Elle part, Lui fuit, Elle part, Lui ci, Elle ça,
Lui (lui) fait des erreurs mais Elle aussi mais à ce jour Lui a payé ses torts, Elle récidivra vite,
Lui (lui) se fait du souci pour sa mère, Elle en fait aussi mais à la sienne,
Le pire c'est qu'il s'avèren que,
Lui (lui) souhaite être comme Elle, Elle ne pas être comme lui,
Lui sait très bien que Elle, Elle se fiche bien de lui,
Lui (lui) peine encore pour s'intégrer,
Elle (elle) snif des rails qu"elle se paie pour se désintégrer,
Lui (lui) a des rêves mais Elle (elle) les réalise,
Lui (lui) c'est sa souffrance qu'il traine, Elle c'est se qu"elle vit,
Lui (lui) perçévère quand Elle (elle) se démotive,
Lui (lui) perçévère pendant que Elle se dit que,
Lui (lui) et Elle (elle) n'ont pas les mêmes vies,
Lui(lui) les flics le piste, Elle le fisc l'ennui,
Lui (lui) et Elle (elle) se verront même pas parce que,
Lui (lui) et Elle (elle) ont un destin qui ne se croisent pas....