Michel Sardou Parole de chanson Cent mille universitésQuand il y aura cent mille universités,
Cent millions d'hommes vivant dans les facultés,
Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers ?
Restera-t-il un sabotier ?
Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers ?
Restera t il un sabotier ?
Il nous faudra vivre pendant de longs mois
Sur un banc de bois,
Dans une maison triste
Où l'on ne parlera que de chiffres et de lois.
Quand il y aura cent mille universités,
Les filles n'auront même plus le temps d'aimer.
Que feront-elles quand on ira rechercher
La fille du dernier sabotier ?
Que feront-elles quand on ira rechercher
La fille du demier sabotier ?
Tout sera plus sombre autour de leur vie
Habillées d'ennui
Et comme des ombres,
Elles se diront "Où sont tous les garçons ?"
Quand il y aura cent mille universités,
Cent mille toits pour cerveaux à cultiver,
Entre deux grands problèmes à évoquer,
Qui parlera du sabotier ?
Entre deux grands problèmes à évoquer,
Qui parlera du sabotier ?
Il nous faudra vivre dans un grand building,
Histoire de standing.
Fini les beaux livres.
On dira je t'aime sur des IBM.
Quand il y aura cent mille universités,
Cent millions d'hommes vivant dans les facultés,
Qu'adviendra t il de nos petits métiers ?
Restera-t-il un sabotier ?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers ?
Restera-t-il un sabotier ?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers ?
Restera-t-il un sabotier ?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers ?
Restera-t-il un sabotier ?