OFX Parole de chanson Mon Histoire[Féniksi]
Cette histoire commence à l'aube. De teint hâlé dû au soleil, pas lavable à l'eau, calé, je squattais le sol... Quand vint l'arabe, mes formes le ravirent grave, tellement qu'il m'enleva... A pied, en navire, pour au rabais me vendre au Blanc... Selon mes dents, mon prix se barrait, dès que le babtou sut où j'habitais, il revint en bateau... Dès que le babtou sut où j'habitais, il revint en bateau... Que le babtou sut où j'habitais, il revint en bateau.
[Vicelow]
Je traîne les chaînes, courbe l'échine. Je saigne. Au fer, on me signe. De force, on m'enseigne "Oh Seigneur". Ceux qui m'ont soigné en me noyant dans l'océan, éloigné de ma terre... Ces bâtards osent me faire taire, comme si j'avais tort. Ces bâtards osent me faire taire, comme si j'avais tort. Ces bâtards osent me faire taire, comme si j'avais tort.
[Féniksi]
On m'inflige ce qu'aucun autre ne subirait. Mon histoire est un cri. Toute une vie enchaîné laisse des traces. Et aujourd'hui, oublié la haine. Mais les faits restent à jamais gravés.
Je réclame justice, honneur, fierté, respect. S'il faut peiner, j'irai – peiné.
[Vicelow]
Dans quelle colonie suis-je ? Ca m'épuise de siéger à la place du singe... Ces hommes de neige aussi glacials que pâles ne me laissent pas l'occase de fuir à la nage, me violent sans regarder mon âge. Affaibli par l'engrenage, je me partage entre la peur et la rage. Je me partage entre la peur et la rage. Je me partage entre la peur et la rage.
[Féniksi]
Ecartelé entre îles et continents, j'ai gardé les comptines de mon passé afin de me rappeler mon nom. Mais le nombre des années défile et, avec elles, de moins en moins de reflets fidèles. Perdu face à tant de facettes de moi-même, je me rachète une race et me blanchis, mais cela n'efface pas tout ce que les gens disent... Et me blanchis, mais cela n'efface pas tout ce que les gens disent... Et me blanchis, mais cela n'efface pas tout ce que les gens disent.
Justice, honneur, fierté, respect. S'il faut peiner, j'irai – peiné.
[Vicelow]
Jadis, je ne pouvais lire ; en l'an 2000, j'époustoufle en faisant de l'art. Je prouve que je peux bouffer de l'or, que mes poches s'étouffent de dollars, que la douleur n'est plus la même, même si ma couleur sème encore le trouble. Je deviens plus qu'un phénomène. Les écrits sont en ma faveur mais je vois le malheur ; chaque jour que Dieu fait, je dois prouver ma valeur. Chaque jour que Dieu fait, je dois prouver ma valeur. Chaque jour que Dieu fait, je dois prouver ma valeur.
[Féniksi]
Jadis, certains me rendaient déjà justice mais, apte à ajuster le tir, je suis le seul. En plus, je me fustige, par manque de confiance en moi-même. Y'a pas de conscience noire, man ! C'est pour ça que je dis je "moinka, kain" ! Ou encore kainf au un quart : je m'incarne en tous mais aucun ne s'appelle cousin. Je m'incarne en tous mais aucun ne s'appelle cousin. Je m'incarne en tous mais aucun ne s'appelle cousin.
[Féniksi]
On m'inflige ce qu'aucun autre ne subirait. Mon histoire est un cri. Toute une vie enchaîné laisse des traces. Et aujourd'hui, oublié la haine. Mais les faits restent à jamais gravés.
Je réclame justice, honneur, fierté, respect. S'il faut peiner, j'irai – peiné.