TRIPTIK

Parole de chanson Noctambules

Dabaaz
Un peu trop bu, lent dans mon allure, la nuit déambulant
Bullant, Dabaaz alias Noctambule ambulant
J'ai vu l'envers du decors, son vice opulent
Enième soirée chaude sur le bitume brûlant
Les "timps" me facinent, les toxs me bassinent pour une pièce
Les cops devinent le crime selon le faciès
Ne me demande pas qui est ce qui est qui, qui est ce qui esquive
Le cow boy traque le B Boy en après ski qui resquille
Scène banale sous la lune pleine, les mômes planent
Les poches de baggy jeans bourrés de bières pleines
La nuit un gouffre béant, mêlant les caméléons
Où les 1ers d'la classe après 10 heures se changent en "Léon"
Austères Vestons Costards se changent en Drag Queen
Et les fausses Stes nitouches se font déflorer dans les parkings
Spectateurs occulaires entre proxenets et soûlards
La nuit nous crache à la gueule comme un môlard.

Refrain (x2)
La nuit me suit, je reste là alors que certains fuient
je suis aspiré par ce gouffre noir, ce puit
Le soleil tombe et c'est la lune qui luit
Ce qui nous nuit, c'est de rester sans dormir, user nos Q.I.

Black' Boul
J'aime la nuit, moi le hibou-bamboul', nubien noctambule
Je sors quand les sex shops s'allument et que les p.... déambulent
Quand foncedés fabulent seul-tous et semblent somnanbules
Quand ils titubent une fois debout, tristes funambules
La nuit tous des insectes et le jour ils pululent
ça va des hordes de cafards aux belles lubellules
Même race mais tous se déchirent à coups de mandibules
Par endroits effusions de sang, fontaines de rouges globules
Des couples se dissimulent, copulent et gesticulent
Mais ces femmes ont vu passer plus d'une paire de testicules
La nuit antichambre de l'enfer, infernal vestibule
Où l'amour et la mort se donnent sans préambule.

Refrain

Bubba San
22 heures moins le quart, j'ai rencard avec tout ce qui est bizarre
là où j'vais les gens sont fêlés, la ligne 13 dans le tromé
"Leurs", accompagnés de cops robots et leurs putain de cabots
Pas grave, j'suis en règle, qu'on m'fasse pas chier
En face de moi, 2 déps s'emballent, qu'est ce qui se passe
J'me fâche, j'les cogne, j'déconne
Montparnasse, je fais mon changement pour les halles
Rue St Denis sale, toxicos pâles, la cause piquouse
Garre-ba hardcore entre 2 types, j'les connais
J'm'en mêle pas, j'suis fringué Homecore, me salir nada
Sex shops, te-pu, toxs, cops camouflés civils, clochards en quête de gen-ar
De quoi s'payer un coup, un endroit fou, vaut mieux ne pas y traîner
Bidasses au rendez vous pour des traînées, assez traîné
J'm'en vais effrayé...

Refrain