TUNISIANO Parole de chanson Répondez-moiJe me confie à ma plume je laisse tomber le voile
Ce soir face à la lune sertie d'un bouquet d'étoiles
Mes songes s'évadent refont le monde et sa morale
Parti en croisade, je ferme les yeux quand je vais mal
Là, je m'interroge j'flirte avec avec mes questions
Et me heurte à des points d'interrogation,
T'sais je me demande ce qui m'entoure
Pourquoi ces rêves quand je dors
Je me demande ce qu'est l'amour
Ce qu'est la vie et la mort
Mon coeur, mon corps
Soit je pleure ou je ris
Si petit dans ce décor
Quand l'univers est infini
Sur la terre ferme nos pots recouvert de miel
Nos épidermes ont les couleurs de l'arc en ciel
Messieurs-dames, nos différences sont que physiques
Munis de 5 sens à la fois tous identiques
Mais uniques nous sommes similaires mais...
Pas tous égaux, faits de vanité de qualités et de défauts t'sais...
Pour quelle raison certains devraient se taire
Car l'être humain est imparfait
Je dis qu'ce monde est à refaire
On s'égare on se perd ou on s'extermine
Dur de bâtir un avenir sur un champs de mines
Pourquoi l'homme aime les guerres
Le vacarme des bombes
Du plomb dans de la chair ou l'on fait fleurir des tombes
On succombe, on vit, on nous emprisonne
On apprend à dire merci à ce qui nous empoisonne
On nous saucissonne ce qui nous rend peureux
On nous conditionne à faire semblant d'être heureux
Même si on nous cartonne on tendra l'autre joue
On encaisse on pardonne mais on s'habitue c'est tout
Pourquoi tout est si terne, si rageant
Ceux qui nous bernent nous gouvernent pour l'argent
Et une poignée d'hommes dirigent le monde c'en est insupportable
Et nous nous nous battons pour quelques miettes tombées de leur table
Course à la richesse, course à l'armement
On sourit par politesse à ces vilains garnements
Ils ont fouillé les sous-sols, remplis des cercueils
Et espèrent faire de l'Irak une terre d'accueil
Pourquoi l'argent dirige le monde et fait tourner des têtes
Érige des bombes et fais tomber des têtes
Pourquoi je vis si bien dans un cocon
Pourquoi je me plains alors que j'ai grandi dans du coton
Comparé à certains, je vis dans des paillettes
Enfants d'Afrique ou d'ailleurs élevés au bruit des mitraillettes
Je ne suis rien devant vous c'est fou comme j'ai honte
Et j'ose me plaindre devant cette soi-disant vie que j'affronte
Répondez-moi
Répondez
Répondez-moi
Je suis paumé
Tant d'questions sans réponses que le temps viendra gommer
Ma douleur est profonde j'en suis écoeuré
Je ris de peur d'avoir à pleurer
Pourquoi l'amour me fait vibrer
Mais me fait si peur
J'ai tant d'mal à me livrer, à laisser battre mon coeur
Et coeurs de pierre, fleurs du ciment
On se terre on s'enterre sans exprimer nos sentiments
On préfère se taire
Que dire c'qui nous tracasse
On se cache derrière une jolie carapace
J'ai beau être si fort devant la vie et ses drames
Et si faible devant une femme et ses charmes
Pourquoi je suis victime du temps
De son emprise, de ces années qui défilent
Et qui me terrorisent
Je vois vieillir ma mère, sa peau se rider
J'ai si peur de la Mort, de voir les anges me guider
Pourquoi ai-je peur de Dieu ? Pourquoi je m'égare ?
Si je doute c'est que je n'ai pas assez d'amour à son égard
Pourtant je le redoute suis-je anormal
Mais pourquoi je l'implore uniquement quand je vais mal ?
Et devant le Très-Haut seules finiront nos âmes
Tous partis d'une goutte d'eau qui finira dans les flammes
L'homme et la femme, l'arbre et sa sève
Le malin et ses charmes, ses drame qui nous achèvent
Comme tu es Ève, je suis Adam
Une pomme sur les lèvres, on a croqué à pleines dents
Était-ce un rêve quand on m'a parlé d'aider son prochain
Mais c'est marche-ou-crève, on préfère nourrir son chien
Ici-bas, triste constat, je n'sais même pas pourquoi je me bats
Répondez-moi
Répondez
Répondez-moi
Je suis paumé
Tant d'questions sans réponses que le temps viendra gommer
Je me confie à ma plume je laisse tomber le voile
Ce soir face à la lune sertie d'un bouquet d'étoiles
Mes songes s'évadent refont le monde et sa morale
Parti en croisade, je ferme les yeux quand je vais mal
Là, je m'interroge j'flirte avec avec mes questions
Et me heurte à des points d'interrogation...