Album: A La Quête Du Passé (2001)L'antre Des Morts
[Miran:] Etre le bourreau de mon amour ou celui de la race humaine, voilà le
poids de la décision qui m'est imposée…Non…
Comment puis-je décider de ta mort, la privation d'un avenir, qui aussi
incertain qu'il soit…Amour… Terreur… Je ne peux pas
[Milara:] Miran, l'amour que je te porte est le fruit d'une passion.
Ni la souffrance, ni la mort ne détruira notre union.
Un sourire vint marquer le visage du monarque. L'amour qui unissait Miran et
Milara lui semblait futile. Le dénouement de leur histoire lui était certain
et sans appel.
[Le Monarque:] Les portes du temps, le contrôle d'une vie, voilà la richesse
de l'héritage que te lègue ton père.
tu n'es qu'un enfant…mais ces mystères sont Ta vie, cesse donc d'ignorer ce
don, la puissance de tes ancétres…
[Miran:] Sache misérable prêtre noir, que je ne puis me résigner à voir ton
maître continuer…Tueries… Pillage…Je ne veux pas.
[Milara:] le temps nous presse, il faut choisir entre ma vie et la tuerie.
Regarde moi, car tu le sais, le choix est déjà fait.
Des larmes de sueurs coulaient sur le front de Miran. L'instant fatidique
approchait. Miran pris le glaive de la conjuration encore ancré dans les
entrailles de la vierge, et, s'approcha lentement de Milara…
[Miran:] Non…Milara, écoute moi…Non…je t'en supplie…Non…
Avec l'aide de Milara, Miran enfonça le glaive si brutalement que les cris
de cette dernière se firent entendre bien au delà du monastère…jusqu'aux
frontières du fleuve maudit.
Le monarque, témoin de cette scène fut agréablement surpris lorsqu'il vit
dans le regard de Miran, celui de son père…
Il y vit la haine et la satisfaction, le plaisir du meurtre et de
l'humiliation…
Miran n'était plus car son enveloppe charnelle était maintenant en train de
s'abreuver du sang pur et écarlate de sa victime, la déshabillant par la
même occasion afin d'aspirer tel un nouveau-né les glandes mammaires de sa
poitrine…
Le visage de Miran, empli du sang de son amour, laissa apparaître une larme,
symbole de son combat intérieur, victime de son inguérissable mal.
[Le Monarque:] Tu es mon seigneur, je ne peux que le croire.
Que ton père en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire.
Vois, ce sang répandu, ce que tu es devenu…
Que ton père en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire…