Album: Oeuvres Interdites (2000)L'Envol
Sers-toi de ton ame, laisse ton corps infame
Dechet corporel dont le monde t'a dote.
Cours vers un ailleurs, attendri par l'horreur
Ou les meandres de l'esprit orchestre...
cette sinueuse symphonie.
Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre Dieu
Et redonne au mal un sourire eternel
Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret
Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre Dieu
Et redonne au mal un sourire eternel
Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
Monolithes en fusion, defiant le soleil
Sans plume je m'envole du bord de la nacelle
Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret
Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre.
Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
Proie originelle du peche de l'Eden
Apparais du cosmos, en maitre du temps
Createur du mal, redonne vie au neant.
Bouleverse le Cronos de ta science analphabete
Redevient l'enfant souille, bannie... estropie de nazareth.
Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre Dieu
Et redonne au mal un sourire eternel
De l'intuition des astres, secret comme un mage
Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
Monolithes en fusion, defiant le soleil
Sans plume je m'envole du bord de la nacelle
Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret
Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre.
Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
Proie originelle du peche de l'Eden
Apparais du cosmos, en maitre du temps
Createur du mal, redonne vie au neant.
Bouleverse le Cronos de ta science analphabete
Redevient l'enfant souille, banni... estropie de nazareth.
Createur du mal, "je t'en prie", redonne vie au neant.
3. Courtisane Syphilitique
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches.
Fuyez des palais morts combles par les barbares.
Tas de chiennes en rut avaleuses de lezards,
Vos crix sans voix percent les batisses du dehors.
Que la nuit de joie aux profonds spasmes commence !
Mille lueurs folles ruissellent dans le luxe.
Hagards de sexes baveurs sans gestes ni paroles.
Courtisane syphilitique, tu orchestres la danse
Tes laquais dechirant la reine aux fesses cascadantes.
Coeur de salete, bouche epouvantable.
En contorsion desarticulees, danse nuit ardente,
Le corps ouvert a de sublimes decadences.
Tel un ange, fouille le ventre de cette femme,
Caresse sa poitrine en d'horribles pressions.
Et tel un rasoir sur la nuque d'un enfant,
Asphyxie ta nichee infame.
Courtisane syphilitique, eperdue d'argent,
Sois assez basse pour repandre ton poison.
Que peut-on bien faire de ton ame en loque !
Aux yeux perdus, aux blancs si lointains...
Tu retiens dans tes prunelles noires, pale et gisant quasi morte,
Le flux de ce mal livide qui coule en tes veines.
Ta tete et tes deux seins seront jetes... les flancs morts,
Ils glaceront a jamais les doigts des griffeurs de ton corps !
Affreuse, recouvre-toi des pleurs de tes maudits !
Condamnes a mort, ils clament: